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 Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) à travers la Direction de la Prévention, a introduit le DHIS2-Tracker pour la Covid-19 avec l’utilisation des fiches de collecte validées et la stratégie de recherche active des cas. La cérémonie de lancement de l’implémentation du module TRACKER de la Surveillance Intégrée des Maladies et de Riposte a eu lieu ce jeudi. Cela entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sécurité sanitaire et gestion des urgences de santé publique de manière générale, la détection est un volet fondamental.

En effet, le module Tracker vient en complément à la plateforme DHS2 qui est une plateforme de partage des données sanitaires du ministère de la Santé. Il s’agit selon de directeur de la prévention d’une innovation majeure du ministère de la Santé qui a une plateforme où on partage l’ensemble des données sanitaires. Mais, précise le docteur Mamadou Ndiaye, cette plateforme est plutôt globale, toutes les données se retrouvent avec la présence de modules. Quatre régions sont choisies pour le moment. Maintenant, c’est pour le mettre en œuvre au niveau de l’ensemble des régions du pays. Mais, il faudra bien sûr un accompagnement dans le cadre de la formation pour que l’ensemble des techniciens puissent s’en approprier. « Celui de Tracker est un module particulier dans le sens où, il va dans une désintégration de certaines données de la plupart des données qui seront renseignées à temps réel de manière correcte et qui permettront à tout un chacun du système de santé de pouvoir visualiser ou de visionner, de pouvoir se renseigner par rapport à des données concernant tel ou tel événement surtout dans le cadre de la surveillance intégrée des maladies et de la riposte » dit-il.

 A l’en croire, la surveillance est un élément clé dans le cadre de la prévention, de la détection ou dans le cadre de la réactivité. Si on n’a pas un bon système de surveillance, on ne peut pas être dans le cadre de la parole contre les maladies. Il faudra donc avoir toutes les innovations qui permettront d’avoir un élément essentiel dans le cadre de la réalisation de cette mission de surveillance.

Par ailleurs, pense le représentant Oms, si la surveillance ne marche pas, le système de santé sera faible. Pour cette raison, tous les partenaires ont une attention particulière pour renforcer la surveillance, qui renforce par ricochet le système de santé. « Le Sénégal a déjà un système de santé qui est assis. Après chaque catastrophe ou désastre, il y a toujours un développement du système. La notion de Tracker a commencé avec la Covid-19 qui nous a donné la réflexion » dit-il.

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