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20 h sur les lieux de l’accident  survenu le matin du lundi 16 janvier. Après le passage des autorités (Mansour Faye ministre du transport terrestre et des infrastructures, Antoine Félix Diome, ministre de l’intérieur et le premier ministre Amadou Ba) quelques rares passants et les propriétaires des bagages sont sur les lieux de l’accident. Le sinistre règne encore en maître absolu. A part quelques commentaires de témoins toujours sur place, rien ne bouge. L’état des deux véhicules force l’étonnement. “Comment des personnes ont pu survivre lors d’une telle collision?”, s’interrogent des passants.

Le propriétaire du camion essaie de sauver sa cargaison. Il est venu de Dakar. Des jeunes, des sérères originaires de Diourbel et qui travaillent à Louga sont là pour transposer la marchandise dans un autre camion. Mais il fallait attendre la Douane.

L’homme, de taille moyenne  en pantalon kaki, chemise rayée et une veste beige, est réfractaire à toute prise d’images.  “Au Sénégal tout le monde filme, tout le monde diffuse, mais je suis le propriétaire du véhicule. il vous faut ma permission », sermonne-t-il. Il reviendra sur à de meilleurs sentiments après quelques échanges. A l’en croire sa femme vit en Espagne et c’est elle qui l’a informé, la photo de son camion à l’appui.

Très tôt le matin le mini car qui est entré en collision avec  un camion essayait de  dévier pour éviter un âne. Le chauffeur a perdu le contrôle, il venait de Saint-Louis et du camion de Louga. Le choc a été violent et frontal raconte Pape, chauffeur. Il informe que les sapeurs sont venus quelques temps après et ont trouvé les gendarmes sur les lieux. « Mais il faut dire que les riverains ont fait le nécessaire, tous ceux qui pouvaient être libérés du véhicule l’ont été. Il ne restait que ceux qui étaient coincés », raconte-t-il. Sur les accidents récurrents, il pense qu’on doit “arrêter d’indexer les chauffeurs”. “Cet accident est causé par un âne qui appartient à la population juste pour dire  que les accidents et les morts sur la route sont d’ordre divin, se défend-t-il.Maintenant les hommes peuvent se concerter essayer de comprendre les causes et parvenir à les réduire ».  “Les responsabilités sont partagées », conclut-il.

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