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Le journaliste Pape Alé Niang passe sa première nuit en prison.
Le juge d’instruction du deuxième cabinet, a décerné hier le mandat de dépôt à Pape Alé Niang, à l’issue de son audition dans son cabinet. Le juge d’instruction Mamadou Seck a suivi à la lettre le parquet.
Ses avocats s’organisent
pour mettre en place une stratégie de défense pour le faire sortir le plus rapidement possible

Le juge d’instruction du 2ème cabinet, Mamadou Seck a décerné hier le mandat de dépôt au journaliste Pape Alé Niang qui a passé hier sa première nuit en prison.
Selon nos sources, l’audition a duré à peine 1heure 30 minutes.
L’information à été confirmée par son avocat Me Moussa Sarr: « je confirme la nouvelle, nous venons de sortir de l’audition de Pape Alé Niang. Je parle au nom du collectif des avocats que je coordonne. Il a été entendu tout à l’heure par le juge du deuxième cabinet. Et, il a été placé sous mandat de dépôt.
Pour ce qui relève de la stratégie à adopter pour sortir leur client de cette affaire, l’avocat d’indiquer: « La suite nous allons nous organiser pour demander qu’il soit entendu le plus rapidement possible, pour qu’on puisse dérouler notre stratégie de défense quittant à le faire sortir le plus rapidement possible, qu’il obtienne la liberté provisoire en attendant de poursuivre le combat jusqu’à l’obtention d’un non-lieu. Parce que nous estimons que les faits qui lui sont reprochés sont mal-fondés »,

Selon la robe noire, les faits ne sont avérés: « ils ne sont pas avérés. Il a été arrêté, poursuivi pour diffusion de prétendus messages radio de la police et des sapeurs-pompiers. alors que ces message sont dans la place publique avant que Pape Alé Niang n’en parle ».

Pour rappel, l’administrateur du site Dakarmatin est poursuivi pour trois infractions dont diffusion de documents « divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale, recel de documents administratifs et militaires, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ».

Aly Saleh

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