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« La vérité passe par trois étapes. Elle est d’abord raillée, contredite, moquée, théorie du complot. La deuxième, elle est carrément attaquée, jusqu’à la mort, s’il le faut. Et la troisième étape, c’est qu’elle est finalement admise comme ayant été toujours une évidence »  (SCHOPENHAUER)

Cette affaire de salon de massage nous pompe l’air depuis plus de deux semaines. Ni la pandémie du coronavirus ni les libertés confisquées des sénégalais ne préoccupent autant les partisans de Macky SALL que l’affaire de Sweet beauté. Une  plainte a été déposée par une fille de vingt ans à la brigade de recherches  par une fille nommée Adji SARR  contre le leader des patriotes Ousmane SONKO pour viol. Adji  SARR a produit à l’appui de sa plainte un certificat médical par lequel l’homme de l’art a certifié entre autres incohérences une perte hyménale obsolète et une absence de pénétration sexuelle dans les cent seize heures qui précédent les prétendus faits de viol.  L’enquête diligentée par le commandant Mbengue a fait  très vite éclater la thèse du viol pour laisser la place à un complot impropre et mal ficelé. La supposée victime a pu secrètement circuler la nuit en temps de couvre-feu, à bord d’un véhicule sans parler du viol à son employeur et sans être inquiétée. C’est que derrière elle se cache une main grandiose qui a écrit le scénario. La tournure que prend actuellement cette histoire confirme le complot.  D’une affaire privée, l’affaire sweet beauté est devenue rapidement une affaire d’Etat. La prétendue victime s’est éclipsée et sa place est occupée par des opportunistes, des profiteurs du régime dont le passé récent renseigne sur la rancune contre le leader du PASTEF. Le pouvoir semble vouloir s’agripper à cette accusation méchante et mal fondée pour se défaire d’un adversaire politique dont la marche triomphale fera accéder au palais en 2024. C’est là le sens du combat que mène actuellement le pouvoir contre Sonko et, partant contre le parti politique le mieux structuré du Sénégal : PASTEF.  Le pouvoir se sert actuellement de la justice pour désorganiser les patriotes après avoir tenté en vain de dissoudre leur parti. D’une accusation de viol contre leur leader,  les patriotes sont aujourd’hui l’objet de traque et d’arrestations pour dit-on menaces de mort et appel à on ne sait quoi. Le cas de l’administrateur du Pastef Birame Soulèye DIOP et de son épouse indique que le Pouvoir cherche injustement à détruire des patriotes et leurs familles. La situation actuelle est dégoutante. Elle traduit un règlement de comptes avec une instrumentalisation de la justice au gré d’un chef  cherchant à faire table rase autour de lui pour rester illégalement  au pouvoir au-delà de 2024.

Le certificat médical et le procès-verbal d’enquête préliminaire ont prouvé à suffisance qu’il n’y a pas et qu’il ne peut y avoir de viol. Même si le pouvoir refuse de lâcher prise. Même s’il s’y accroche désespérément pour trainer Sonko dans la  boue, même s’il veut montrer à la face du monde que « l’espoir de la jeunesse du  Sénégal n’est pas un saint » ! C’est tant mieux,  depuis son indépendance, le Sénégal n’a pas confié à un saint son palais !

Karafilou NDIAYE, ndiayekarafilou@gmail.com

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