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Depuis quelques jours, des milliers de personnes affluent sur un terrain où le sol regorge de petits minéraux transparents dans la région du KwaZulu-Natal. Leur composition n’a pas encore été étudiée, mais leur ressemblance avec des diamants suffit à attirer des mineurs illégaux. Alors que le pays est entré, par endroit, dans une troisième vague épidémique, ce rassemblement inquiète le gouvernement provincial.

Le bruit des pioches et le murmure des mineurs ont envahi les environs de Ladysmith dans le KwaZulu-Natal. Sur les vidéos on voit un sol constellé de petits trous creusés par des milliers de mineurs improvisés.

Cet attroupement risque de propager le Covid-19, redoute Lennox Mabaso, le porte-parole du Premier ministre de la province : « C’est difficile d’y faire respecter les protocoles sanitaires contre le Covid-19. Les gens arrivent de plusieurs endroits du pays, s’ils se mélangent comme ça il y a un risque de large propagation du virus, pas seulement pour les mineurs, mais aussi pour leurs familles qui sont restées à la maison. »

L’autre inquiétude pour les autorités, c’est de devoir briser les rêves de ces milliers de mineurs illégaux explique Lennox Mabaso : « Le Premier ministre de KwaZulu-Natal se fait du souci pour ces gens qui viennent dans la région avec l’espoir de devenir millionnaires grâce cette ruée sur les diamants. En Afrique du Sud, tout ce qui est sujet aux minéraux, est strictement encadré par la loi et propriété de l’État. »

Cette histoire rappelle la ruée vers l’or de 2018 dans la même province. Jusqu’à 5 000 mineurs avaient afflué sur un site où la roche était étrangement dorée, mais sans valeur. Lors de son déplacement ce matin le gouvernement provincial sera accompagné de géologues et d’experts en minéraux pour analyser au plus vite la composition de ces pierres.

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