0 3 minutes 3 ans

Le ministre d’État Benoît Sambou  président national du comité de  dialogue des territoires rattachée à la présidence  a été l’invite du Grand jury de la Rfm. Une occasion pour le natif de la Casamance de déplorer et condamner ce qui s’est passé à Ziguinchor fermement. « J’étais à Ziguinchor et très choqué. Rien ne saurait justifier ce qui n’est passe. Quand j’ai vu les images des jeunes gens qui gisant sur le sol, perdaient de leur sang, j’ai immédiatement dit que ce n’est pas cela la politique. Nous sommes un parti au pouvoir qui doit rassurer les populations. Nous ne devons en aucun moment participer à de telles actes, quelques soient les circonstances même s’il y a  des provocations » a-t-il dit. 

Selon lui, cette région a beaucoup souffert des violences 40 ans de crise, beaucoup de blessés et de morts une économie à terre. Aujourd’hui le Président de la République est en train de faire beaucoup d’efforts à travers des projets pour relever cette zone du pays et le sortir  de ce désenclavement. C’est pourquoi dit-il, « aucun Casamançais ne saurait soutenir un quelconque acteur impliqué dans cette violence. On appelle les uns et les autres à la retenus en ces périodes de campagne électorale.  Parfois le comportement désobligé de certains leaders politiques accompagnés de malabars dérange. On est en train d’installer une logique de violence injustifiée, partout, les réseaux sociaux, les écoles la scène politique. Il ne faut pas qu’on laisse des gens organiser des milices autour de leur personne pour semer le désordre ».

Il ajoute « Doudou Ka  est un petit frère que je couvre mais mon niveau de responsabilité ne me permet pas de faire l’apologie de la violence. Il ne s’agit pas de solidarité de parti. Notre seul combat est de faire de sorte que la Casamance profite à ses fils et à tous les sénégalais. Nous avons beaucoup souffert et ça suffit.   Je ne jette pas une pierre à Doudou Ka, nous du pouvoir avons intérêt a ce que cela ne dégénère pas. Il ne faut pas ouvrir la boîte à Pandore, préparer les gens à des joutes sanglants ».

 Revenant  sur la perte de la coalition Benno Bokk Yakar en Casamance pendant la dernière présidentielle, il dira qu’ils sont tous responsables et les responsables dans cette localité doivent changer de visages.

 « La Casamance est l’une des régions ou le président a plus investit. il faut donc que les populations puissent appréhender la situation et les leaders au niveau locales, les relais sur le terrain doivent donner le ton ». 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *