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Le ministère de la Défense réagit au rapport du panel d’experts de l’ONU publié dans la presse mardi. Il rejette les conclusions des experts, qui évoquent notamment des exactions attribuées aux forces armées et aux mercenaires russes déployés dans le pays.

Dans ce rapport mandaté par le Conseil de sécurité pour évaluer le respect de l’embargo sur les armes en vigueur en Centrafrique, les experts évoquent en détail les crimes commis par les groupes armés de la coalition CPC, ses moyens d’approvisionnement et la responsabilité de l’ancien président Bozizé. Ils évoquent également les exactions attribuées aux forces armées centrafricaines et aux paramilitaires russes déployés dans le pays ainsi que le recrutement de milices par le gouvernement centrafricain dans la lutte contre les rebelles.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère de la Défense rejette en bloc ces accusations qu’il considère comme un moyen de ternir l’image de l’armée centrafricaine.  « Il s’agit là d’une volonté manifeste de ternir par tous les moyens l’image de notre institution militaire alors que celle-ci continue de consentir d’énormes sacrifices pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire », estime le capitaine Firmin Amoulo Malo, porte-parole du ministère de la Défense.

« Il ne fait pas de doute que cette publication calomnieuse fondée sur des preuves fabriquées et non vérifiées est une stratégie qui vise d’abord à saper le moral de nos troupes mais aussi à amener les Nations unies à prendre des sanctions contre les alliés russes, dont la mission de rétablissement de l’autorité de l’Etat compromet assurément l’action des rebelles qui sévissent dans nos provinces en violation flagrante des dispositions de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine. »

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