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Laurent Gbagbo se réjouit de ce que son image de marque et sa dignité ont été reconnus au terme du procès qui a eu lieu contre lui à la Cour Pénale Internationale. De ce procès d’ailleurs, il estime qu’il s’agissait d’une affaire vide mais qui répondait à un agenda politique orchestré par ses adversaires pour le remplacer de force à la tête de l’année.

Les années passent mais Laurent Gbagbo reste accroché à l’idée que son départ du pouvoir relève d’une manœuvre politicienne de ses adversaires politiques qui avaient pour seul objectif de mettre une autre personne, Alassane Ouattara en l’occurrence, au pouvoir. A la CPI, il l’a dit et il le redit encore en homme libre désormais. Cependant, Gbagbo croit avoir tiré un gain de ce long procès qu’il a subi. Il n’est pas un criminel et cela a été reconnu par « les blancs ».

« C’était plus de l’amusement (le procès).Ce n’était pas sérieux. Il fallait écarter un homme gênant, un concurrent gênant, alors on m’a mis là-bas. Mais je ne regrette pas parce que si j’était venu avec un titre de criminel, c’est vous tous qui alliez avoir honte. Or les blancs qui ne connaissent pas nos petites querelles ici-là, ont su que je ne suis pas un criminel. », s’est-il félicité devant ses partisans et parents réunis dans son village à Mama.

Laurent Gbagbo a redit à Mama qu’il n’abandonnera pas la politique comme certains essaient de le faire croire. Pour lui, étant donné que c’est la politique qui l’a envoyé à la Haye, c’est avec la politique qu’il retourne dans son pays en homme acquitté et donc blanchi. « Quand tu sais que tu n’as rien fait, tu es tranquille », a dit Gbagbo pour finir.

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