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Dimanche 5 septembre, le président guinéen, Alpha Condé, fortement critiqué depuis sa réélection contestée à un troisième mandat, a été arrêté lors d’un coup d’Etat après 11 années au pouvoir.
 
D’après plusieurs observateurs, Alpha Condé fait les frais d’un contexte régional propice à la prise de pouvoir par l’armée.
 
« Toute l’armée guinéenne, de Nzérékoré jusqu’à Conakry, nous allons nous donner la main pour aider le pays » et « mettre fin au mal guinéen », a déclaré le chef du Groupement des forces spéciales (GFS), Mamady Doumbouya, instigateur du coup d’État.
 
Un timing trop parfait
 
Le timing est trop parfait pour ne pas faire le rapprochement. Ce lundi 6 septembre, soit le lendemain du coup d’Etat qui continue de faire la Une de l’actualité africaine, Paul Biya, 88 ans dont 38 à la tête du Cameroun, a procédé à la nomination de plusieurs responsables dans différents services au ministère en charge de la Défense nationale.
 
Toutes les nominations figurent dans un document de 9 pages dont voici les 2 premières portant mention du décret en question.

 
« Dure au pouvoir qui peut »
 
« Ne dure au pouvoir qui veut, mais dure au pouvoir qui peut », avait répondu le président camerounais il y a 5 ans face à un journaliste lors de la visite de l’ex-président français François Hollande au Cameroun.
 
« Je ne suis pas à la tête d’un Etat par la force, j’ai toujours été élu démocratiquement par le peuple », avait-il ajouté.

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