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L’entrepreneur, en charge des travaux de l’immeuble R+3, qui s’est effondré à Khodaba (KeurMoussa),ne disposait pas d’une autorisation de construire. Mais à ce jour, aucune arrestation n’a été notée malgré la mort de cinq pauvres ouvriers.

Tout au plus, Momar Diouf, patron de 3mdenergy et propriétaire de l’immeuble en chantier, a été interrogé avant de…rentrer tranquillement chez lui.

Le 27 janvier dernier, un immeuble r+3 en construction à Khodaba, un village situé dans la commune de Keur Moussa (département de thiès), s’était effondré. Les sapeurs-pompiers avaient, après trois jours de recherches, sorti cinq corps sans vie d’ouvriers des décombres. Parmi eux, ceux d’Aliou Dione et de Mamadou Ndoye, deux braves jeunes originaires de Dagga qui étaient les seuls soutiens pour leurs fa- milles. Depuis lors, la brigade de gendarmerie de Pout mène des investigations très poussées pour situer les responsabilités d’autant qu’il y’a eu morts d’hommes.

Libération révélait déjà que les premiers constats, faits après le drame, attestaient que l’entrepreneur avait utilisé du « fer 6 » alors que pour un immeuble, il fallait au moins du «fer14 » ou «16 ». selon de nouvelles informations de Libé- ration, les enquêteurs ont fait une autre découverte plus renversante, pour ne pas dire quasi scandaleuse. L’entrepreneur, en charge des travaux, ne disposait d’aucune autorisation de construire ni d’un plan déposé au niveau de service de l’urbanisme.

Malgré ces faits très graves, Momar Diouf, propriétaire de l’usine 3md energy, qui menait des travaux d’extension de son usine, a été tout simplement interrogé avant de rentrer tranquille- ment chez lui. en attendant que la jus- ticese fasse dans toute sa rigueur et que l’enquête soit bouclée, les familles des cinq victimes pleurent leurs proches engagés par un entrepreneur du dimanche qui ne disposait d’aucun papier.

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