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La problématique de l’emploi est presque résolu dans la commune de  Mont-Roland grâce à un projet agricole qui emploie des centaines de personnes particulièrement des femmes. Ils exploitent un périmètre maraîcher de plus de 300 hectares. Autorités locales comme promoteur de l’activité entendent jouer pleinement leur partition dans la lancinante problématique de l’emploi au Sénégal.
 
« J’ai l’habitude de le dire, que nous sommes en train de créer l’exode urbain. Aujourd’hui il y a beaucoup de personnes qui viennent de Dakar.  Les femmes qui vendaient du couscous ou qui faisaient le linge, de même que les hommes qui étaient des chauffeurs de taxis, sont revenus à Mont-Rolland pour gagner leur vie. Cela a fait que les villages qui étaient vidés de leur monde sont en train de se repeupler » explique le maire de Mont-Rolland, Yves Lamine Ciss.
 
À Mont-Rolland contrairement aux zones des Ndiayes, les récoltes sont vendues en amont pour éviter le problème de la commercialisation. C’est en tout les assurances données par le promoteur de « Quality fruit Sénégal » Souleymane Bassoum.
 
« Nous travaillons dans une autre catégorie, nous vendons; avant de produire, tout ce que nous produisons est déjà vendu. C’est ça la différence avec les autres.
Nous avons un marché ,nous négocions ,nous avons des rendements ,nous avons un calendrier et nous devons répondre aux critères d’excellence »nous dit-il
 
Qualité fruit Sénégal à une masse salariale de 115 millions de fcfa et les travailleurs ont des contrats en bonne due forme selon le responsable. 
 
 » Nous avons un volet sur l’arboriculture, un volet, sur les cultures maraîchères et un autre volet sur l’élevage. Sur 140  hectares de maraîchage, nous avons fait une production de 2000 tonnes de haricots verts et nous espérons 4000tonnes d’oignon. Nous avons 1350 employés  met une masse salariale de 115 millions par mois » confie Souleymane Bassoum.
 
À noter qu’au début, le projet avait soulevé quelques problèmes sur le plan foncier. Mais cela est en train d’être réglé selon les autorités de la localité qui projette avec le prometteur du champ, de cultiver toute l’année puisque jusque-là, c’est un travail saisonnier qui se fait.

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