0 3 minutes 2 ans

Les augmentations de salaire dans les secteurs de la santé, de l’éducation et au niveau des agents de l’État, consenties par le chef de l’État, continuent de faire des frustrés. C’est le cas des travailleurs des universités et des centres des œuvres sociales qui n’en ont pas encore bénéficié. Cela, malgré les interpellations des recteurs et des autorités desdits centres, selon François Babacar Touré, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’enseignement supérieur. 

À l’en croire, depuis quelques années, les travailleurs des établissements publics d’enseignement supérieur (PATS) traversent des situations difficiles et inexplicables. 

En effet, ces travailleurs ressentent un manque de considération pour leur corporation par leur ministre de tutelle. D’ailleurs, ils ont déposé un préavis de grève sur sa table, ce lundi. François Babacar Touré et ses camarades n’excluent pas de bloquer tous les centres des œuvres sociales et universitaires. 

« Il est temps qu’on se fasse respecter », peste-t-il.  D’autant plus que la nomination de Cheikh Oumar Anne, qui est issu du monde syndical,  à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, avait été un brin d’espoir, qui a vite fait de s’éteindre.

Pour preuve, le syndicat parle d’un projet de décret régissant le statut du personnel (PATS) rangé dans les tiroirs du ministère depuis plusieurs années. « Tout dernièrement, le personnel des établissements publics de santé a bénéficié d’un certain nombre d’avantages. Malheureusement, les ayants droit des universités et des centres des œuvres sociales en sont privés. Pire, les PATS sont laissés en rade sans aucune explication de la part de l’autorité de tutelle, après les augmentations salariales octroyées par le président de la République au secteur de l’éducation (dont nous sommes l’un des sous-secteurs). Le traitement inéquitable et tendancieux des organisations syndicales par le ministre de l’Enseignement supérieur est une violation flagrante des droits et libertés syndicales », note le secrétaire général.

Yandé Diop

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *