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La Directeur général de la Police nationale  a travaillé en étroite collaboration avec l’Ordre National des Médecins du Sénégal pour mettre un terme à l’exercice  illégale de médecine. En effet, la loi n°66-69 du 04 juillet 1966 et la directive de l’UEMOA du 16 décembre 2005 organisent les conditions d’exercice de la médecine au Sénégal. Elle définit aussi l’exercice illégal ainsi que les sanctions relatives.

.« La vérification permettra d’éviter des situations préjudiciables pour la santé des populations car il se peut qu’un médecin faisant l’objet d’une sanction dans  un autre pays s’installe au Sénégal sans qu’il ne soit démasqué. D’ailleurs, à plusieurs reprises, nous avons été saisis par l’ONMS sur la présence de médecins étrangers qui pratiquent de la médecine dans des structures ayant pignon sur rue sans pour autant respecter la réglementation » a explique le Commissaire de Police Bara Sangaré. Il s’est exprimé pendant le lancement du plan stratégique de développement de l’ordre national des médecins du Sénégal.

« L’enquête judiciaire que nous avons réalisée  a permis de mesurer l’ampleur du phénomène au Sénégal avec certains professionnels de la santé qui ne satisfaisaient pas aux exigences de la réglementation. il a été noté que beaucoup de médecins mais aussi des personnels non qualifiés avaient ouvert des structures en toute illégalité. Ceux-ci faisaient courir aux malades des risques aux conséquences dramatiques » a explique le commissaire.

 Il ajoute que l’exercice illégal de la médecine générait également beaucoup de revenus. Face aux sanctions légères encourues, elle peut pousser à la récidive. Il s’est aussi avéré que ceux qui pratiquent cette activité utilisaient des dispositifs et des produits médicaux qui ne répondaient pas aux normes de fabrication et produisaient en conséquence des effets néfastes sur la santé publique.

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