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Safiétou Thiam estime que  les femmes consommateurs  de drogue injectables  sont marginalisées, stigmatisées. « Peut être le service du Cpiad  qui  prend  en charge  les  victimes  d’addiction tel qu’il a été pensé ne répond pas forcement aux besoins des femmes. C’est pour cette  raison qu’il faut  inclure des services qui répondent aux besoins des femmes » a dit  la   secrétaire  exécutive du  conseil  national de lutte contre le Sida (CNLS). Nous avons remarqué que le Cpiad qui est le premier centre qui s’occupe de la prise en charge des addictions, n’a pas connu une grande affluence sur la fréquentation des femmes. Il y a beaucoup de recherches en ce moment pour essayer de répondre. C’est une situation qui appelle une approche plus sexo-spécifique ajoute-t-elle.

 A l’en croire, la Covid 19 est venues accentuée cette marginalisation des femmes. Elle a accentué les violences faites aux femmes. « Quand on a un compagnon qui est malade parce que addict à la drogue qui est violent, et qu’on doit rester, ne pas sortir toute la nuit. On est obligée de s’enfermer avec ce partenaire violent. C’est des situations très difficiles ». Safietou Thiam a ainsi invité tout le monde à la solidarité avec les consommateurs de drogue. Cette solidarité dit-elle commence déjà par travailler sur la non-discrimination, la non stigmatisation, sur l’opinion publique pour pousser les décideurs à changer de voies.

  Le problème du VIH ne peut être  régler  sans passer par les populations  clé. Quand on dit une population clé, c’est non seulement une population vulnérable, mais c’est également une population par laquelle nous devons passer pour régler le problème. Les Consommateurs  de drogue injectable dans le cadre de la lutte contre le sida sont une population clé.

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