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Selon plusieurs médias, des armes et un exemplaire de « Mein Kampf » ont été découverts lors d’une perquisition au domicile de Arthur C.
 

PERQUISITION – L’enquête avance. Au lendemain de l’agression du président Emmanuel Macron, giflé mardi 8 juin par un homme poussant le cri de guerre royaliste “Montjoie Saint Denis!” lors d’un déplacement officiel à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, deux hommes de 28 ans sont toujours en garde à vue.

Le premier, suspecté d’avoir commis l’acte, s’appelle Damien T. et habite Saint-Vallier, au nord de Valence. Il y a fondé deux associations dans les arts martiaux historiques européens – une pratique de combats “tombés dans l’oubli” qui compte 1500 pratiquants en France – et les jeux de plateau à figurines.

Il y côtoie son ami Arthur C., 28 ans lui aussi, arrêté à ses côtés après avoir filmé l’agression du chef de l’État. Selon plusieurs médias, dont TF1BFMTV et Cnews, des armes d’épaule et de poing et un exemplaire de “Mein Kampf” ont été retrouvés lors d’une perquisition à son domicile.

Selon nos confrères du Parisien, “des armes de reproduction avaient quant à elle été retrouvées chez le principal suspect (…) mais également de nombreux livres de jeu de rôles, de simulations de combats, des ouvrages sur le Moyen Âge et même un drapeau soviétique”.

“Les deux hommes interpellés sont inconnus de la justice”, a précisé mardi Alex Perrin, procureur de la République à Valence. ”À ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues”, a ajouté le magistrat, sans préciser davantage le profil des suspects.

Cette agression, une première pendant le quinquennat de Macron, a suscité l’indignation générale, même si lui a tenté de relativiser “un fait isolé” commis par “des individus ultraviolents”. “C’est de la bêtise. Et quand la bêtise s’allie à la violence, c’est inacceptable”, a-t-il ensuite tancé.

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