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Manifestement, l’opposition radicale organisée dans la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom selon l’ancien ministre Mor Ngom. Ce dernier a lu la déclaration de la coalition BBY qui faisait face à la presse, ce  mardi.


A l’en croire, « la deuxième vague plus dévastatrice » qu’on promettait aux populations sénégalaises est en préparation, après celle du mois de mars qui avait occasionné la mort de 14 jeunes, le saccage de magasins de grande distribution, l’incendie de stations-services, de domiciles de personnalités politiques et d’avocats, de véhicules de journalistes, les attaques des institutions de la République (préfectures, commissariats de police, brigades de gendarmerie…), d’organes de presse etc ».


Le ministre notifie que deux prétextes sont avancés pour justifier une telle opération devant l’opinion et mobiliser les jeunes : La convocation de Barthélémy Dias par la Cour d’appel et le rejet des listes de la coalition Yewwi Askan Wi.
« Il est tout de même curieux que pour une assignation à comparaître en chambre d’Appel pour le 10 novembre 2021 que Barthélémy Dias nous débite encore le coup de la thèse du complot politique, déjà utilisé par Sonko, à propos d’une affaire l’opposant à la famille de Ndiaga Diouf ; affaire pour laquelle, lui-même avait fait appel, suite à sa condamnation en première instance pour 2 ans de prison dont 6 mois ferme et une amende de 25 millions de francs à verser à la famille du défunt » dit-il.


S’agissant du rejet des listes de BBY, il affirme que là également, personne ne peut comprendre que les dirigeants de la coalition de l’opposition extrémiste puissent appeler leurs mandataires à aller envahir les préfectures et sous-préfectures, sans attendre que la saisine des tribunaux sur ces questions n’ait été traitée par ceux-ci.

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