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Les investissements de la Chine dans le domaine de la pêche n’apportent pas grand chose au pays. En tout cas selon les acteurs du secteur. Ces derniers sont allés jusqu’à dire que ledit investissement est nuisible à la pêche. Pourtant, au même moment, le ministre des affaires étrangères auréole de gloire une cooperation de trois ans fructueuses. Il faut noter que le Sénégal abrite le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui cherche à booster la coopération entre la Chine et l’Afrique.

« Ces financements de la Chine au Sénégal, dans le secteur de la pêche, sont concentrés dans l’implantation d’usine de farine et d’huile de poisson et de navires chinois qui portent l’étendard Sénégalais pour s’accaparer du peu qui nous reste de poissons, contribuant ainsi à aggraver la surexploitation et le pillage de nos ressources halieutiques, sans parler des problèmes de pollution de notre environnement et de la dégradation du cadre de vie des populations » renseigne la note des acteurs de la pêche.

Des sociétés mixtes nébuleuses et très problématiques pour la gestion durable des pêches sortent de nulle part. Elles ont diminué les emplois de la pêche artisanale, notamment ceux de la transformation artisanale des produits halieutiques. Plus grave, sécurité alimentaire des populations du Sénégal et de la sous-région est menacée.

Chaque année, plus d’un demi-million de tonnes de poisson sont pêchés dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour être ensuite transformés en farine et en huile de poisson dans l’unique but de nourrir les animaux en Asie et en Europe. Il en est de même pour les pays que sont la Gambie et la Mauritanie.


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