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C’est un intérim qui dure depuis plus d’un an et demi. Un statu quo, qu’on prend soin de ne pas bousculer dans les rangs socialistes. Depuis le décès en juillet 2019 de son illustre secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, le PS ne s’est toujours pas choisi de chef. Une situation qui semble faire reculer davantage le plus vieux parti du pays au second plan de la scène politique sénégalaise, vingt ans après sa perte du pouvoir.

Sans leader identifié, et relégué au statut d’allié depuis qu’il a rejoint la coalition de Macky Sall, Benno Bokk Yakaar, en 2012, «le PS a du mal à proposer une offre programmatique claire. À l’heure où l’essentiel des forces politiques gravite autour de la famille libérale, les socialistes ne jouent plus un grand rôle sur la scène politique sénégalaise», tranche même Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en science politique à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis.

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