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Des scènes de saccage et de pillage ont eu lieu dans la soirée du 10 février près de Touba et à Mbacké où les autorités avaient interdit un rassemblement de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024. Des voix se sont élevées pour dénoncer une violation de la sacralité de la cité religieuse. Une thèse battue en brèche par Mame Moussa Kane, Coordonnateur adjoint du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR).  “Je crois que la sacralité de Touba n’a pas été violée. Le Préfet, connaissant la sensibilité des lieux, et au vu du contexte sociopolitique du pays, aurait dû autoriser la manifestation. Les arguments qu’il a soulevés pour motiver l’interdiction étaient trop légers”. 

Mame Moussa Kane en a profité pour remettre en cause le déploiement massif de forces de l’ordre lors des rassemblements de l’opposition.   “Ce que l’Etat mobilise quand il interdit les manifestations, la moitié suffit pour les encadrer”, juge-t-il.

“Il faut de la maturité surtout au niveau de l’autorité centrale”, estime-t-il.

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