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Dans le cadre de la promotion du programme de l’Economie sociale et solidaire, une délégation du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire (ESS) a effectué une tournée vulgarisation dans les îles de la Casamance. Carabane, première étape de cette tournée, a permis aux groupements d’acteurs économiques de cette île de la Casamance d’échanger avec les représentants du ministère et d’exposer leurs difficultés par rapport à l’accès au crédit et à l’accompagnement.

Dans le village de Carabane, l’activité entrepreneuriale vient de connaître un nouveau souffle. Les acteurs évoluant dans différentes filières comme celle du tourisme en passant par le secteur de la transformation, la vannerie, le maraîchage le, tourisme, la pêche, viennent de faire connaissance avec un nouveau moyen de financer leurs différentes activités par le biais de l’économie sociale et solidaire.
 
« Le pourcentage imposé par certaines mutuelles est le frein à notre implication dans la recherche de crédit. Notre groupement n’est actuellement en contact avec aucune mutuelle. Les frais de transport coûteux et le manque temps font que nous avons préféré utiliser notre fonds local », déclare Fatou Gueye Ndiaye, présidente de l’association des femmes de Carabane
 
Cette vieille doléance des femmes de Carabane est désormais prise en compte avec l’instruction donnée par le président de la République avec le programme de l’Économie sociale et solidaire qui viendra soutenir les acteurs économiques de ces îles de la Casamance dans leur domaine.
 
« L’éducation financière pour expliquer la gestion financière, l’explication des formes de crédit et des taux d’intérêt sont des questions auxquelles le ministère tentera d’apporter des réponses dans la mise en place de l’Économie Sociale Solidaire », explique Mme Fatoumata Diouf Gueye, directrice des stratégies, suivi et Évaluation du ministère de la Microfinance.
 
De leur côté, les acteurs du secteur artisanal ont exposé leurs doléances en ce qui concerne le manque d’appui auquel leur secteur est confronté. Avec le passage de la Covid-19, ils demandent des moyens pour augmenter leur production, la participation aux foires pour exposer, et des formations pour la gestion de leur produit et l’achèvement des travaux du centre artisanal pour abriter leurs expositions.
 
Au vu des échanges avec les éléments du ministère de la Microfinance, des problèmes d’information et d’orientation ont été décelés ici à Carabane et les autorités de la Microfinance ont promis de leur revenir avec une loi d’orientation qui va donner aux acteurs l’appui et la protection nécessaires pour réussir leurs différents projets.

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