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Les économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord qui auront le plus vacciné leur population contre le Covid-19 retrouveront en 2022 leur niveau d’avant la pandémie, a annoncé, dimanche 11 avril, le Fonds monétaire international, dans le cadre de ses prévisions de croissance régionale pour 2021. Ces pays ont vu leur produit intérieur brut (PIB) fondre de près de 3,5% en 2020, dû à la chute du cours du pétrole et aux mesures de restriction sanitaires.

 

C’est une bonne nouvelle pour l’ensemble des pays arabes et l’Iran. Leur croissance devrait atteindre 4% cette année, estime le FMI, soit une hausse de près d’un point par rapport à ses précédentes estimations.

Plus précisément, la croissance des États du Golf, riches en pétrole, qui auront vacciné leur population, augmentera de quelque 2,5 % cette année. Ces pays reviendront à l’équilibre d’avant crise en 2022.

Les pays touchés par les pénuries de vaccins devront attendre

En revanche, les autres pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) touchés par les pénuries de vaccins, les retards de livraisons, les conflits politiques et difficultés économiques, devront attendre 2022 ou 2023 pour sortir la tête de l’eau.

Seul le Liban, anéanti par une succession de crises économiques, sociales et politiques, ne verra pas le bout du tunnel cette année.

« Difficile » d’aider le Liban

Le pays du Cèdre avait engagé des négociations avec le Fonds monétaire international l’année dernière pour obtenir son aide. En vain : « En l’absence de gouvernement, il est très difficile pour nous de fournir autre chose qu’une assistance technique et un soutien politique », a déclaré Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI.

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