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Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dont la réélection dès le premier tour a été proclamée jeudi par la commission électorale, a annoncé vendredi soir sur Twitter avoir reçu les félicitations du chef de l’opposition, Zéphirin Diabré.

Le chef de l’opposition Zéphirin Diabré, candidat malheureux à l’élection présidentielle au Burkina Faso, a concédé sa défaite, selon le président Roch Marc Christian Kaboré, dont la réélection dès le premier tour a été proclamée jeudi par la commission électorale. Ce dernier a annoncé vendredi 27 novembre sur Twitter avoir reçu les félicitations du chef de l’opposition, Zéphirin Diabré.

« J’ai reçu ce vendredi dans la soirée, les félicitations du candidat à la présidentielle Zéphirin Diabré. Je salue sa démarche qui s’inscrit en droite ligne de l’esprit républicain de notre classe politique et témoigne de la maturité de notre démocratie », écrit-il.

Le tweet est illustré par une photo des deux hommes ensemble. L’opposition, qui avait menacé de ne pas reconnaître le résultat, « avait pris acte » jeudi de l’annonce, tout en annonçant se réserver le droit de le contester en justice.

« L’intérêt supérieur de la nation »

Sur le site du parti de Zéphirin Diabré, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le bureau exécutif central continue à « relever les insuffisances majeures qui ont entaché la régularité et la sincérité de ce double scrutin » et à nouveau « prend acte des résultats ainsi proclamés ».

« Considérant la situation difficile que traverse notre pays; considérant que la cohésion sociale est une impérieuse nécessité pour le vivre ensemble », le bureau réaffirme sa « volonté renouvelée de toujours préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération ».

Ce communiqué, publié avant le tweet de Kaboré, ne félicite toutefois pas ouvertement le président. Considéré jusque là comme le chef de l’opposition, Zéphirin Diabré est arrivé en troisième position avec 12,46 % des voix, derrière le président Kaboré (57,87 %), mais aussi Eddie Komboïgo (15,84%), candidat du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, dont le régime fait l’objet d’une nostalgie croissante.

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