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Légionnaire de l’armée française jusqu’en 2018, Mamady Doumbouya était inconnu de certains jusqu’à ce jour, date à laquelle il a renversé le président Alpha Condé.
 
En Guinée, le nouvel homme fort du pays a fait parler de lui lors du dernier défilé de la fête de l’indépendance du pays. C’était le 28 septembre dernier. A moins de quelques jours de la prochaine fête de l’indépendance, il libère son peuple. 
 
Ce Malinké, originaire de la région de Kankan, deuxième ville de Guinée, est marié à une femme commandant d’une brigade de gendarmerie en France. Il a été rappelé en Guinée pour commander le Groupement des forces spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée guinéenne. 
 
Dans le cadre d’un partenariat France-États africains pour la formation de gradés, il sort diplômé de l’Ecole militaire de Saumur.
 
En 2021, il commence à susciter la méfiance du pouvoir guinéen, parce qu’il a tenté de rendre le GPS indépendant.
 
Avec quinze années d’expérience, le militaire a eu à faire des missions opérationnelles en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, à Djibouti et en République centrafricaine.
 
Aussi, il a effectué des protections rapprochées en Israël, en Chypre, au Royaume-Uni, en Guinée…
 
Le commandant Mamady Doumbouya a brillamment accompli la formation de spécialiste en protection opérationnelle à l’Académie de sécurité internationale en Israël, le cours de formation des commandants d’unité à l’Ecole d’application de l’infanterie (EAI) à Thiès, la formation d’officier d’Etat-major (EEML Libreville) et l’Ecole de guerre de Paris.
 
Ce béret rouge a la lourde tâche, aujourd’hui, d’encadrer cette nouvelle unité des Forces armées guinéennes, qui était jusque-là méconnue du grand public.
 
D’ailleurs, son nom vient d’entrer dans le Wikipédia, après qu’il a annoncé l’arrestation du président de la République Alpha Condé. Il conteste la situation socio-politique et économique du pays, le dysfonctionnement des institutions républicaines, l’instrumentalisation de la justice, le piétinement des droits des citoyens, entre autres.
 
Après la prise du pouvoir, le nouvel homme fort de la Guinée a suspendu le trafic au niveau des frontières.

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