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April 16, 2024
0 8 minutes 3 ans

constituent une menace grandissante pour la sécurité de la zone euro-atlantique et contribuent à l’instabilité le long des frontières de l’Otan et au-delà », ont également écrit les alliés à propos de la Russie, s’inquiétant par ailleurs de son « son programme complet de modernisation, de diversification et d’expansion de ses systèmes d’armes nucléaires ».

« Tant que la Russie ne montre pas qu’elle respecte le droit international et qu’elle honore ses obligations et responsabilités internationales, il ne peut y avoir de retour à la normale », selon l’Otan, qui a enfin critiqué « l’intensification des activités hybrides », comme des actes de cybermalveillance mais aussi « des tentatives d’ingérence dans les élections et les processus démocratiques des pays de l’Alliance », qui pourrait être l’un des sujets abordés par Biden et Poutine mercredi, lors de leur rencontre à Genève. L’une des « lignes rouges » évoquées par le président démocrate dans les relations à construire avec la Russie.

  • Un oeil sur les ambitions de la Chine

Les alliés de l’Otan sont « préoccupés » par « les ambitions déclarées et le comportement affirmé de la Chine » qui constituent « des défis systémiques pour l’ordre international fondé sur des règles et dans des domaines revêtant de l’importance pour la sécurité de l’Alliance ». « La Chine accroît rapidement son arsenal nucléaire, se dotant d’un plus grand nombre d’ogives et de vecteurs sophistiqués pour établir une triade nucléaire », souligne la déclaration effectuée lundi à Bruxelles.


Vidéo: L’Otan se rassemble face à la Chine et à la Russie (Euronews)

L’Otan se rassemble face à la Chine et à la Russie

« Elle coopère aussi militairement avec la Russie, notamment en participant aux exercices russes dans la zone euro-atlantique ». Les Alliés veulent maintenir un « dialogue constructif » avec Pékin « lorsque cela est possible » et appellent la Chine à « respecter ses engagements internationaux et à agir de manière responsable dans les milieux spatial, cyber et maritime, en conformité avec son rôle de grande puissance ».

Des propos critiqués immédiatement par Pékin dans un communiqué publié après le sommet. L’ambassade de Chine auprès de l’UE a notamment accusé l’Otan de faire preuve d’une « mentalité de guerre froide » et de chercher à « créer artificiellement des confrontations ». Selon elle, l’Otan exagère « la théorie de la menace chinoise ».

  • Terrorisme et nouvelles menaces sur le cyberespace

« Le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, reste une menace persistante pour nous tous. Des acteurs étatiques et non étatiques remettent en question l’ordre international fondé sur des règles et cherchent à saper la démocratie dans le monde entier », ont déclaré les membres de l’Otan, pour qui « l’instabilité au-delà de [ses] frontières contribue également à la migration irrégulière et au trafic d’êtres humains ».

La question de la cybersécurité, évoquée pour la Russie, constitue enfin une sérieuse menace pour l’Otan. « Nous sommes de plus en plus confrontés à des menaces cybernétiques, hybrides et autres menaces asymétriques, y compris des campagnes de désinformation, et à l’utilisation malveillante de technologies émergentes et perturbatrices de plus en plus sophistiquées. Les avancées rapides dans le domaine spatial affectent notre sécurité », dit l’Alliance, qui pense à répliquer plus fermement en invoquant « l’article 5 du Traité » qui leur impose de venir en aide au pays attaqué.

  • Une défense européenne « plus forte et plus performante »

« L’Otan reconnaît l’importance d’une défense européenne plus forte et plus performante. Le développement de capacités de défense cohérentes, complémentaires et interopérables, en évitant les doubles emplois inutiles, est essentiel dans nos efforts conjoints pour rendre la zone euro-atlantique plus sûre », écrit l’Alliance.

« Ces efforts, y compris les développements récents, conduiront à une Otan plus forte, aideront à renforcer notre sécurité commune, contribueront au partage de la charge, faciliteront la mise à disposition des capacités nécessaires, et soutiendront une augmentation globale des dépenses de défense ». Mais « l’Otan reste le cadre transatlantique d’une défense collective forte et le forum essentiel pour les consultations et les décisions de sécurité entre Alliés ».

  • Afghanistan : ne pas baisser la garde malgré le retrait

Le départ des Etats-Unis d’Afghanistan, programmé pour le 11 septembre, et celui de l’Otan, déjà entamé, soulèvent des questions sur l’avenir de la fragile république islamique. « Le retrait de nos troupes ne signifie pas la fin de nos relations avec l’Afghanistan », ont assuré les alliés. « L’Otan continuera de fournir une formation et un soutien financier aux forces de défense et de sécurité nationales afghanes, notamment par le biais du fonds d’affectation spéciale pour l’armée nationale afghane. » L’activité de l’aéroport Hamid Karzaï sera enfin temporairement financée et l’Otan conservera un bureau à Kaboul.

  • Macron-Erdogan, une rencontre « apaisée »

Après des mois de tension, les présidents français Emmanuel Macron et turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés pendant 45 minutes, lundi, à Bruxelles dans « un climat apaisé », quelques mois après les remarques d’Erdogan sur la « santé mentale » de son homologue.

Les deux dirigeants ont abordé le cas de Fabien Azoulay, un Français condamné à seize ans de prison par la justice turque pour détention de stupéfiants en 2017. « Les conditions de son transfèrement rapide (vers la France) avancent », a indiqué Emmanuel Macron, en espérant que cette procédure aboutisse « dans les meilleurs délais ».

Les dirigeants ont également discuté des questions humanitaires liées à la Syrie et à la Libye, et réclamé dans ce dernier le départ des militaires étrangers et mercenaires. Sur tous les sujets de contentieux, « il était important d’avancer », a résumé Emmanuel Macron devant la presse après ce tête à tête de 45 minutes au siège de l’Otan en marge du sommet de l’Alliance.

Au cours de l’entretien, le président français a en outre « apporté des clarifications » sur la place de l’islam en France, un sujet qui avait « donné lieu à des malentendus ou des attaques » de la part de la Turquie et d’autres pays musulmans l’an dernier. « La politique de la France n’était pas de s’attaquer à une religion » mais de « renforcer la lutte contre des groupes extrémistes qui utilisent et déforment » l’islam, a-t-il expliqué au président turc.

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