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L’affaire Pape Alé Niang a été soulevée à l’Assemblée nationale  dans le cadre du vote du budget du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche  et de l’innovation.   Le parlementaire Cheikh Tidiane Gadio  a souligné que  « si les questions de secret d’Etat ne sont plus jugées importantes, c’est qu’il n’y a plus besoin d’avoir  un État ». «Pape Alé est un frère, un ami, a-t-il ajouté.  Mais il faut signaler qu’aux Etats-Unis, ils sont sur le point d’enquêter ou d’envoyer leur ex président (Donald Trump) en prison simplement parce qu’il a déplacé un document  confidentiel, secret  défense.  Pourquoi chez nous on ne doit pas protéger  ces dossiers ? » s’est-il interrogé.

Par ailleurs, Cheikh Tidiane Gadio, ancien pensionnaire du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), a proposé la mise en place d’un Conseil des sages de la profession  qui  pourra  discuter de la question et négocier une clémence pour le patron de Dakarmatin. 

L’ancien ministre des Affaires étrangères s’est, également, prononcé sur les dérives du net. Cheikh Tidiane Gadio affirme que les journalistes professionnels sont les premières victimes, puisque “la profession est envahie”. « L’Afrique est affaiblie par ces pratiques, a-t-il observé. Des agendas impériaux sont en train  de se télescoper à  ces pratiques. Il est très facile de rentrer sur internet et de se décréter journaliste.  Sur le net, on ne  démontre pas, on n’argumente pas, mais on affirme.  Nous avons besoin d’une presse panafricaine patriotique  professionnelle et bien formée. Mais nous vivons un langage toxique sur les réseaux sociaux.  Des insultes à longueur de journée ne feront pas avancer ce pays »

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