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Face à la résistance grandissante des pays d’Europe centrale, surtout la Hongrie et la Pologne, l’Union européenne pourrait avancer sans les pays qui bloquent le budget européen, affirme le ministre français des Affaires européennes Clément Beaune. En jeu, les 1 100 milliards d’euros du budget sur sept ans, ainsi que les 750 milliards du plan de relance. Au cœur de la gronde se trouve le mécanisme conditionnant les fonds au respect de l’État de droit.

Non seulement la Pologne et la Hongrie continuent de bloquer le budget de l’Union européenne (UE), mais elles ont en outre été rejointes mercredi 18 novembre par la Slovénie, qui pourtant était jusqu’ici favorable à son adoption.

Le Premier ministre Janez Janša a écrit à Charles Michel, le président du Conseil européen pour critiquer le mécanisme de l’État de droit, ce mécanisme qui conditionne le versement des fonds européens au respect de l’indépendance de la justice, de la liberté d’enseignement et de la presse… soit le mécanisme qui a provoqué le veto de la Hongrie et de la Pologne.

Selon le Premier ministre slovène, ce mécanisme est biaisé, car il est sujet à l’appréciation politique et seule une instance judiciaire peut dire ce qu’est l’État de droit.

Mais, dans le même temps, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a enfin laissé apparaître ce qui pourrait constituer la voie d’une sortie de crise. Il évoque la création d’une possibilité de recours juridique contre la suspension des fonds européens et la mise en place de critères objectifs sur ce qui constitue une violation de l’État de droit.

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