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La 13e réunion du partenariat de Ouagadougou s’est ouvert hier à Dakar. Cette rencontre de trois jours va regrouper plus de 100 participants. Elle a pour but de discuter de l’atteinte des objectif de 2030. 

lancé lors de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale tenue à Ouagadougou, Burkina Faso, en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec des partenaires financiers et techniques, dans le but d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo, la planification familiale fait face à beaucoup de défis en Afrique francophone. Selon la directrice de l’unité de coordination du partenariat de Ouagadougou Marie Ba estime que pour l’instant les progrès qu’on a eu à présenter c’est de voir qu’il y a quelques disparités dans les pays qui ont réussi à atteindre leurs objectifs. « On félicite encore la Guinée et le Togo qui a réussi à obtenir ses objectifs et les dépasser et de pouvoir encourager certains autres pays du PO qui eux cette année ont eu un peu plus de difficultés par rapport à la mise en oeuvre de leurs plans d’actions nationaux budgétisés et c’est tout l’intérêt pour tous les neuf pays de pouvoir s’entraider, de pouvoir échanger et aider tous à pouvoir atteindre leurs objectifs », indique t-elle. A l’en croire, en termes de financement de la planification familiale, il ya une augmentation du financement domestique ou le financement des bailleurs. « Dans le cas du Sénégal il y a eu effectivement une période de flottement entre l’ancien plan d’actions nationales budgétisées et le nouveau, donc qui va être pour la période de 2024 à 2028 et on espère vraiment qu’avec ce lancement là qui s’est fait il y a quelques mois au niveau du ministère de la Santé, ils pourront résorber tout le gap qu’ils ont engrangé ces dernières années ». Cependant, il estime que le taux de prévalence contraceptif a diminué dans certains pays. « On est à peu près 0,7%, 0,8% pour la plupart des pays, sauf le Burkina qui lui encore arrive à maintenir malgré la crise sécuritaire et humanitaire à un taux de pourcentage d’une croissance de 1,2%, comme quoi c’est possible pour les autres pays qui eux ne traversent même pas forcément ces crises-là. Donc il y a une évolution mais on aimerait qu’elle soit encore plus rapide sur les années à venir ». A cet effet, elle souligne qu’au Sénégal,  le taux d’utilisation de contraceptif  dans les groupes ayant un faible niveau d’éducation s’est considérablement améliorée et a dépassé celle des groupes ayant un niveau d’éducation supérieur. «  La plus forte augmentation +13% points a été observée chez les femmes sans éducation, suivies de celles ayant un niveau d’éducation primaire soit 47% de points. 

Le Sénégal a connu une forte croissance importante de TPC + 8,7% de points, principalement grâce aux implants », affirme t-elle.  La croissance des injectables +1% point a été récompensée, renseigne t-elle,  par une baisse de l’utilisation de la pilule, « mais l’utilisation des DIU et des injectables a également connu une légère augmentation. 

Le Sénégal fait partie du groupe des pays qui ont eu à faire des investissements soutenus dans les contraceptifs au moins deux fois depuis 2021 et la valeur des dépenses a augmenté ou est restée constante. Parmi ce groupe de pays, il y a le Bénin, la Cote d’Ivoire, le Niger et le Togo », se réjouit-elle. 

Mame Diarra DIENG

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