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Les violences basées sur le genre sont de plus en plus fréquentes. Les communes de
Dakar les plus touchées sont Derklé, Grand Dakar et Mermoz. L’annonce a été faite hier
par le S.G de l’association des pionnières de la police (Apps) qui organisait un atelier de
sensibilisation des agents de police judiciaire (Apj) et les officiers de police judiciaire
(Opj) sur les violences machistes.


Selon les statistiques de l’institut des inégalités (ID), les communes de Derklé, Grand Dakar et
Mermoz sont les plus touchées par les violences basées sur le genre. Ainsi, pour lutter contre
ce fléau, l’association des pionnières de la police sénégalaise (Apps)sensibilise les Opj et les
Apj. Selon la S.G de l’Apps Coumba Ngouille Thiam, l’objet de cet atelier est de contribuer à la
lutte contre les violences machistes dans les instances décisionnelles de 3 municipalités de
Dakar. Il s’agit de Derklé, Grand Dakar et Mermoz. « Notre contribution dans cette lutte c’est de
sensibiliser et de former les officiers et des agents de police judiciaire ce sont ceux qui prennent
en charge les victimes en générale. Nous avons choisi ces 3 communes parce que l’institut des
inégalités dans sa stratégie a constaté que les statistiques étaient beaucoup plus élevées dans
ces communes et ils sont gérés par des commissariats de polices », révèle-t-elle.

A l’en croire, il ya 4 commissariats qui sont dans ces 3 communes. C’est ainsi que l’on nous a choisi pour
former les Apj et Opj dans le cadre de l’accueil. « Parfois, c’est à l’accueil qu’il y’a des
problèmes vous voyez quelqu’un victime et se retrouve victimiser à cause du comportement de
certains qui les accueillent ce qui veut dire que nous devons sensibiliser les plus jeunes dans le
cadre de notre expérience et de l’intégration du genre », prône-t-elle. Pour sa part, la
présidente de l’Apps Codou Camara, ce projet concerne trois municipalités et 5 commissariats.
« Vous savez que la police est là pour la protection des biens et des personnes et cette
protection doit commencer à la base c’est la raison pour laquelle le projet est pertinent parce
qu’il s’occupe de la prévalence au niveau de la communauté », explique-t-elle.

Ce qui nous a motivé, selon elle, c’est parce que nous sommes des pionnières nous avons notre expérience. « Nous avons été les premières femmes recrutées au sein de l’école nationale de police. Après
la retraite nous avons jugé nécessaire d’accompagner notre institution, de renforcer les
capacités de nos benjamines et benjamins. De mentorer et de participer à la protection de la
population vulnérable », souligne-t-elle. A l’en croire, dans un 1er temps nous allons
commencer par des scénarios qui sont pratiques parce que ce que nous voulons c’est d’abord
faire comprendre aux Apj et Opj ce que c’est la violence basée sur le genre et qu’est-ce que
c’est la prise en charge des violence basées sur le genre. « Si la prise en charge n’est pas
effective la victime ne pourra pas avoir satisfaction.

Après cela nous allons parler de l’accueil », dit-elle. A l’en croire, il y a une dynamique sur les violences bases sur le genre. Au début nous avions des violences physiques sur plusieurs formes, soutient-elle, et actuellement il ya la violence sexuelle qui attire notre attention. « Il y a eu la criminalisation du viol car ces violences sexuelles sont nombreuses, qui font que dans nos maisons et dans nos familles, dans les
écoles nous avons ces cas-là mais le problème c’est le mutisme, la non dénonciation et nous
voulons sensibiliser la police, la communauté, les autorités qui sont au niveau des institutions
pour qu’ils puissent s’approprier de ces violences basées sur le genre ».

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