Quatre ans après leur entrée dans le système éducatif à travers le projet PIPADHS par le biais de la Direction de l’enseignement préscolaire, les volontaires communautaires crient encore leur ras le bol.
Après plusieurs années au service de l’Education, ces moniteurs qui sont venus de 7 régions du pays ont tenu un grand rassemblement à Kaolack pour expliquer les maux dont ils souffrent .
Le coordonnateur national, Abdou Khadre Séne, a souligné que les volontaires communautaires sont déjà dans des difficultés et sont laissés à eux mêmes. « Depuis le mois de mars 2021, nous subissons une injustice notoire venant des maires et présidents des conseils départementaux qui n’ont pas tenu leurs promesses de nous payer comme convenu.
Depuis les prises de service de ces enseignants, la majeure partie des maires n’ont pas pu respecter ces engagements de motivation. Vu cela le projet a décidé de prendre l’engagement d’un montant de 25 000 f par mois dont la réception se faisait par trimestre et au bout d’une année le projet a augmenté pour nous payer 50 000 par mois, mais depuis le mois d’octobre nous n’avons rien reçu.
Vu que le projet prendra fin à juin 2024, les moniteurs sont inquiets de ne pas être recrutés par l’Etat du Sénégal »,a t-il expliqué .