![La Direction générale de l’action sociale (Dgas) du ministère de la Santé a informé plusieurs agents contractuels dont les contrats ont expiré que leur bail ne sera pas renouvelé. Le directeur général adjoint de l’Action sociale a sorti une note de service dans ce sens, rapporte Les Échos qui a consulté le document. Le journal signale que ce dernier a conclu son message en annonçant que «des remerciements sont adressés [aux concernés] pour service rendu».](https://alifmedias.com/wp-content/uploads/2025/02/Capture-decran-2024-04-13-a-19.07.23-1.png)
À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, les autorités sénégalaises ont multiplié les discours sur la nécessité de renforcer la prise en charge des patients. Pourtant, un point crucial a été volontairement occulté : l’arrêt des appareils de radiothérapie à Dakar, plongeant des centaines de malades dans l’angoisse et l’incertitude.
Face à ce silence, l’association Cancer du sein Sénégal, par la voix de sa présidente Mame Diarra Kébé, a vivement réagi. Elle dénonce une situation critique qui dure depuis décembre, obligeant les patients à se rendre à Touba pour recevoir leurs soins, au prix de lourds sacrifices financiers. « Au Sénégal, nous disposons de quatre appareils de radiothérapie, mais un seul fonctionne. Ce n’est pas normal ! », s’indigne-t-elle.
Les patients contraints de se rendre à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba doivent supporter des frais de déplacement exorbitants, avoisinant 300 000 francs CFA pour un traitement complet, un coût insoutenable pour de nombreuses familles.
Autre scandale souligné par l’association : l’appareil de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec, pourtant acheté neuf il y a cinq ans, reste inutilisé depuis la fermeture de l’établissement en 2022. Sa garantie, expirée en 2024, a couru sans jamais avoir été exploitée, alors même que les malades se battent pour accéder aux soins.
Si les autorités justifient l’arrêt des radiothérapies par des problèmes techniques liés au réseau électrique (Le directeur de l’hopital Dalal Jamm interpellée par la presse), les associations et les patients attendent des solutions concrètes et urgentes. En attendant, des vies sont en jeu, et le cancer continue de faire des ravages dans l’indifférence générale.