Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé récemment que la réédition des comptes va bientôt démarrer. La réédition des comptes est une figure imposée, selon le porte-parole de l’Alliance pour la République devant le « Jury du dimanche ».
D’ailleurs, pour le principe de la bonne gouvernance, c’est deux ou trois niveaux, selon Seydou Guèye. Le premier niveau, dit-il, c’est à titre préventif. « Puisqu’il faut installer justement dans notre pays cette culture de la redevabilité et de la bonne gouvernance. Et à ce titre, on a des structures qui s’en occupent. Première structure, ce sont les inspections internes des différents ministères ». Pour le deuxième niveau, c’est le contrôle financier et le troisième niveau, c’est l’inspection générale d’État, tandis que le quatrième niveau, c’est la Cour des comptes. Et là, on entre un peu après dans la séquence judiciaire ».
Par ailleurs, le porte-parole affirme n’avoir aucune crainte par rapport à cette réédition. « C’est un devoir parce que lorsqu’il y a eu des changements au niveau du Conseil supérieur de la magistrature, il y a eu un communiqué du secrétariat exécutif qui disait craindre une chasse aux sorcières. Oui, donc le principe, notre position, elle est claire. Oui pour la réédition des comptes, mais non à une chasse aux sorcières (…). Alors on a appréhendé une volonté de mettre une justice aux ordres ».
Sur le même sujet, Seydou Gueye n’apprécie pas le fait que ce soit le Premier ministre qui, pendant sa sortie, a soutenu qu’il y a des gens qui ne peuvent pas sortir du pays. « Comment un Premier ministre peut-il dire que X, Y ou Z n’ont pas le droit de sortir du pays ? Ça, je crois que c’est une prérogative du juge. Mais malheureusement, ce qu’on entend… Il a annoncé que certains dignitaires de l’ancien régime ont été interdits de sortir du territoire ».
Il souligne cependant qu’il n’y a aucun cadre pour le moment de l’APR qui est interdit. La seule chose que j’ai entendue, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop n’a pas pu quitter l’aéroport. « Je pense que ce n’est pas ça, ce qui importe c’est de publier les rapports c’est important ce dont on parle soit pas être des invectives ou des menaces. Il faut publier les rapports. On verra si les rapports de l’IGE concluent à des ouvertures d’informations judiciaires ou pas. Puisque le dossier fondamental de la reddition des comptes, ce sont les rapports des inspections. Il faut les sortir. Et ça, c’est une vraie promesse de campagne », conclut l’invité.
Yandé Diop