
Donald Trump a annoncé jeudi la déclassification des archives gouvernementales concernant les assassinats de trois figures emblématiques : le président John F. Kennedy en 1963, son frère Robert F. Kennedy en 1968, et le leader des droits civiques Martin Luther King Jr. la même année.
« Tout sera révélé », a affirmé l’ancien président américain depuis le Bureau ovale en signant ce décret historique.
Cette décision fait suite à une promesse réitérée par Trump en novembre, après son élection. Il s’était engagé à rendre publics les derniers documents classés « top secret » sur l’assassinat de JFK, conservés dans les Archives nationales.
La commission d’enquête officielle sur la mort de John F. Kennedy avait conclu en 1964 que Lee Harvey Oswald, un ancien marine ayant vécu en Union soviétique, avait agi seul. Cependant, cet événement tragique a alimenté des décennies de spéculations et de théories du complot.
En décembre 2022, plus de 13 000 documents avaient déjà été déclassifiés par les Archives nationales, mais la publication de milliers d’autres avait été suspendue par la Maison-Blanche sous Joe Biden, invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale. À ce jour, les Archives nationales estiment que 99 % des dossiers sont accessibles au public.
Robert Francis Kennedy, frère du président assassiné et ancien ministre de la Justice, a été tué le 5 juin 1968 à Los Angeles. Alors favori pour l’investiture démocrate à la présidentielle, il avait été abattu après un discours à l’hôtel Ambassador, par un Palestinien résidant aux États-Unis.
Martin Luther King Jr., figure emblématique du mouvement des droits civiques, avait, quant à lui, été assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, Tennessee. Il se trouvait sur le balcon d’un motel lorsqu’il a été pris pour cible par un ségrégationniste blanc, alors qu’il soutenait une grève des éboueurs locaux.