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Le Paludisme fait encore des ravages. Même si au Sénégal, le dernier bulletin épidémiologique montre une évolution globalement satisfaisante des indicateurs de morbidité et de mortalité dans la période de mise en œuvre du Plan stratégique national 2016-2020 du Programme national de lutte contre le paludisme. Notre pays veut être au rendez-vous de l’élimination du paludisme en 2030.  En 2020, le nombre de cas de paludisme a baissé de 9,5%, les cas graves de paludisme ont baissé de 48,6%, les décès liés au paludisme de 29,1%.  Cela en comparaison avec l’année 2015 » selon le ministre de la santé et de l’action sociale. Abdoulaye Diouf a présidé hier la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. « Aujourd’hui, la physionomie du paludisme au Sénégal reste globalement dominée par une zone de pré élimination, mais aussi par une zone de contrôle fortement impaludée. Cela montre bien qu’il est bien possible de parvenir à l’élimination du paludisme dans notre pays ». En toute conformité avec le thème « Zéro Palu – Tirer un trait sur le paludisme ». Ces résultats très encourageants ont été obtenus grâce à plusieurs stratégies mises en œuvre et à l’action concertée de tous les acteurs. Il s’agit de la systématisation des tests de diagnostic rapide, la mise en œuvre du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action en routine, la prise en charge des cas de paludisme à domicile. Il faut cependant relever certains défis dit le ministre. Et d’appeler à consolider les acquis, à accélérer le contrôle dans les zones à incidence élevée. «Les populations doivent recourir précocement aux soins en cas de fièvre, dormir sous une moustiquaire imprégnée et à préparer les pièces pour les aspersions intra domiciliaires » invite le ministre de la Santé

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