Sandro Rosell peut pousser un soupir de soulagement. L’ancien président du Barça a été acquitté par le tribunal dans le différend qui l’opposait au patron de Mediapro Jaume Roures, lequel l’avait accusé, avec d’autres personnes et entités, d’espionnage. Cette affaire ne peut plus faire l’objet de recours judiciaire, d’après les informations de la presse espagnole. En outre, le tribunal a également rejeté l’appel de Jaume Roures, qui contestait l’exclusion du Barça de cette affaire.
Des proches de Rosell parmi les prévenus
En février 2016, le président de Mediapro Jaume Roures avait porté plainte contre l’ancien président du FC Barcelone Sandro Rosell pour « espionnage systématique, délibéré et organisé ». Roures avait accusé l’un de ses propres employés d’être entré dans le système informatique de l’entreprise Mediapro pour voler des milliers de mails et les transmettre « à Sandro Rosell et à ses sbires ». « C’est faux. Je n’ai jamais espionné ni ordonné d’espionner qui que ce soit », s’était défendu Rosell.
« Il n’y a pas d’indications suffisantes pour justifier la poursuite de la procédure contre la personne faisant l’objet de l’enquête », a indiqué le tribunal de Barcelone. Les poursuites judiciaires sont en revanche maintenues et l’instruction se poursuit pour les autres prévenus que sont Joan Carles Raventós et Robert Cama, des proches de Sandro Rosell.