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Alors que le gouvernement brésilien avait exigé au préalable que tous les joueurs de la prochaine Copa America (11 juin – 10 juillet) soient vaccinés, cette consigne a été réévaluée. Le ministre brésilien de la Santé a affirmé ce lundi que ce n’était plus une obligation pour les dix nations engagées, dont la majorité avait déjà pris ses précautions.

Le ministre brésilien de la Santé, Marcelo Queiroga, a affirmé lundi que les joueurs des dix équipes qui disputeront la Copa America 2021 au Brésil ne sont pas obligés de se faire vacciner, contrairement à ce que son gouvernement avait initialement demandé. « La question du vaccin n’est pas une obligation. S’ils sont vaccinés tant mieux. Mais on ne va pas s’efforcer de vacciner maintenant. Parce que le vaccin peut provoquer une réaction, et cela pourrait compromettre la compétitivité des joueurs », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

« Si la vaccination était obligatoire en ce moment, ils n’auraient pas d’immunité d’ici le début de la compétition », a ajouté le ministre, qui a rappelé que d’autres compétitions se déroulent au Brésil sans cette exigence, comme les éliminatoires de la Coupe du monde ou la Copa Libertadores.

Six des dix équipes déjà complètement vaccinées

Le coordinateur de la Copa America, André Pedrinelli, a toutefois précisé que six des dix délégations qui disputeront le tournoi (composées de 65 personnes chacune) sont déjà complètement vaccinées et que deux autres finiront de l’être avant le début de la compétition qui démarre dimanche et s’achève le 10 juillet.

Le gouvernement du président Jair Bolsonaro a accepté d’organiser le tournoi en remplacement de l’Argentine, qui a vu son organisation annulée en raison de l’aggravation de la pandémie. Cette décision a été très contestée par des experts face à la gravité de la situation sanitaire au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé au monde par le Covid-19 avec plus de 474 400 morts.

Entre autres mesures de protection sanitaire, tous les membres des délégations passeront un test PCR toutes les 48 heures, resteront dans des chambres individuelles et des étages isolés dans leurs hôtels et voyageront entre les quatre villes hôtes en avions affrétés, en plus d’avoir une mobilité réduite pendant leur séjour pour éviter les foules. « Tous les matches se joueront sans public dans les tribunes. C’est donc un environnement contrôlé », a assuré le ministre.

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