0 3 minutes 1 mois

 Les crises cardiaques constituent une complication cardiologique très grave qui peut entraîner une mortalité importante. Elles sont favorisées par des risques qui augmentent la probabilité de faire des complications cardiovasculaires. Il s’agit de l’hypertension, le diabète, le cholestérol, le tabac et les jeunes sont de plus en plus exposés à ces facteurs de risque cardiovasculaire. Du moins selon le docteur Mohamed Mounir Dia, cardiologue. Il s’est exprimé en marge d’un forum communautaire sur la vaccination, organisé par l’association des journalistes en santé population et développement (AJSP) en partenariat avec Breakthrough Action.

 Selon lui, la Covid 19 est une maladie qui peut être grave en cardiologie. « Nos malades cardiovasculaires sont les premiers sujets à risque de faire des formes graves à savoir l’hypertension artérielle, les diabétiques, le cholestérol et l’insuffisance rénale sont tous des patients à risque de même que les sujets âgés de plus de 60 ans » dit-il. Ces personnes constituent des sujets à risque et courent un grand risque de faire une forme grave lorsque les personnes sont atteintes de Covid 19. « Nous sommes très inquiets sur la survie de la Covid 19 sur ses patients. Toutes ces personnes doivent savoir qu’ils sont vulnérables à Covid 19 et risquent d’avoir une forme grave. Elles doivent bien prendre en charge leur pathologie, survivre à leur maladie et être bien traitées en suivant les rendez-vous et les prescriptions de leur médecin. Il urge pour elles de prendre leurs précautions pour éviter la pandémie et les meilleurs moyens est d’être vacciné, de mettre à jour de renouveler leur vaccination » explique le docteur Dia.

Dans la même dynamique, le docteur  Amadou Yeri Camara, directeur régional de la santé de Sédhiou signifie qu’actuellement c’est la vaccination que l’on doit promouvoir et l’occasion  est offert par ce forum organisé par l’association des journalistes en santé, population et développement pour réitérer l’engagement du ministère de la santé pour la protection des personnes vulnérables notamment les personnes du 3é âge et celles qui ont des comorbidités qui faisaient partie du groupe prioritaire des personnes à vacciner pendant cette pandémie. « Nous n’avons plus les pics d’incidence de la maladie mais la maladie est rentrée dans la routine donc ceux qui souffrent de maladies chroniques doivent l’intégrer dans leur plan pour ne pas être surpris par la Covid-19 que l’on pense qu’il a disparu de notre système. Actuellement on observe des cas sporadiques ».

Yandé Diop

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *