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Le casse-tête perdure pour les chauffeurs de camions de vidange qui éprouvent des difficultés à se départir des eaux usées récupérées des maisons. Faute de site de déversement dans la cité du rail. La question s’est invitée dans les colonnes du quotidien national Le Soleil.
 
Face à la presse, ces chauffeurs de camions de vidange ont réclamé un site de reversement pour leur éviter d’être pris en faute ou de devoir parcourir une trentaine de kilomètres jusqu’à Tivaouane. « Ils nous font payer des amendes de 200.000 FCfa ou même parfois de 500.000 FCfa. Nous en avons vraiment assez. Nous sommes fatigués. Nous passons notre temps à fuir alors que nous ne faisons que notre travail. Dans ces conditions, vaut mieux garer les véhicules de vidange pour aller faire autre chose », peste, dans les colonnes du journal, leur porte-parole Jean-François Ndiaye.
 
En effet, ces chauffeurs doivent se déplacer sur près de 30 kilomètres jusqu’à Tivaouane pour pouvoir déverser leur contenu. Alors que le prix de la vidange varie entre 20.000 et 25.000 FCfa, là où les coûts réels devraient tourner entre 50.000 et 60.000 FCfa compte tenu de la distance parcourue. Un problème que reconnaît le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la Brigade régionale de l’hygiène de Thiès.
 
S’il rappelle que la mauvaise gestion de ces eaux usées est un acte délictuel, sanctionné par le code de l’hygiène avec des amendes de 200.000 Cfa à 2.000.000 FCfa et une peine d’emprisonnement de 2 mois à 2 ans, il regrette toutefois que Thiès ne dispose pas d’une grande station d’épuration. « La plus proche se trouve à Keur Saïb Ndoye, mais sa capacité n’est pas importante. Avec la station de Tivaouane, le problème qui se pose, c’est la distance. C’est pourquoi, dans la ville de Thiès, il y a beaucoup de difficultés dans la gestion des eaux usées », a fait savoir le capitaine Ndiaye qui promet toutefois de saisir les autorités compétentes.

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