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Le ministère de la fonction publique et de la transformation du secteur public a mis en place depuis 2022 la chaine de politique de mise en œuvre, planification, programmation, budgétisation et suivi évaluation (PPBSE).  Avec l’appui Projet de Renforcement institutionnel pour l’Equité et de l’Egalite de Genre au Sénégal (PRIEEG) le ministère a organisé ce matin à Dakar un atelier de trois jours. Il s’agit pour l’entité de mieux outiller ses points focaux sur comment il faudrait intégrer l’approche genre dans toute cette chaine. « A un moment donné nous nous sommes rendu compte que nos principaux documents que ce soit la lettre de politique sectorielle le document de programmation budgétaire, les rapports annuels de performance présentaient quelques fragilités du fait qu’ils ne prenaient pas en compte l’approche genre. C’est pour cela que l’appui du PRIEEG est important. « Cette formation permettra aux points focaux de disposer de connaissances clés, ce qui va permettre de mieux prendre en charge ce volet » a expliqué Madogal Thioune au nom de la secrétaire générale dudit ministère.

Le PRIEEG est un projet qui vise à renforcer l’institutionnalisation du genre dans les politiques publiques mise en œuvre au Sénégal par l’école nationale d’administration du Québec et financé par affaire mondiale canada. Il collabore avec cinq ministère clés que sont le ministère de la femme de ma famille et de la protection de l’enfance, le ministère de la fonction publique et de la transformation du secteur public, le ministère des finances et du budget, le ministère de l’économie du plan et de la coopération et les collectivités territoriales.  Il s’agit selon la directrice terrain du projet, de renforcement de capacités des cellules genre et équité de tous les ministères sectoriels. Mais aussi l’intégration de la dimension genre dans la chaîne. « Dans le cadre de cette composante le ministère de la fonction publique a voulu capacités ses points focaux. Pour institutionnaliser le genre, il faut que cette dimension soit dans les documents » a expliqué Madina Hady Tall.  Selon elle, le projet est étalé sur cinq ans et en est à sa troisième année d’exécution soldée par des études pour voir les capacités en termes d’intégration. Une étude diagnostic des cellules genre et équité a été faites dans les différents ministères. Nous avons aujourd’hui beaucoup d’acquis même si faut reconnaitre que nous avons aussi connu des contraintes » dit-elle.

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