En 2016, près de 112, 72 millions de personnes n’avaient pas d’électricité en Afrique centrale. Elles sont 215, 28 millions en Afrique de l’Est, 170,44 millions en Afrique de l’ouest et 90, 07 millions en Afrique Australe
Les questions d’équité et de justice climatique sont aujourd’hui plus que jamais au cœur des négociations climatiques. Les conséquences de la crise climatique sont ressenties par les populations les plus marginalisées de la société.
Lumière Synergie pour le Développement (LSD) mène une campagne pour une justice climatique pour l’Afrique, les jeunes et les femmes africaines, plus affectées et plus vulnérables aux effets des changements climatiques. LSD essaie également d’influencer les politiques et stratégies du Groupe de la Banque Africaine de Développement en faveur de la Transition Verte. Cela à travers plusieurs axes selon Babacar Diouf membre de l’entité. Il a présenté une enquête sur la justice climatique dans le cadre d’un atelier de capacitation de journaliste sur la finance verte et les engagements de la Bad.
Il s’agit de sept axes d’interventions dont l’instauration d’un cadre de politique favorable, le renforcement des capacités des sociétés d’électricités pour garantir la réussite’ augmentations substantielles du nombre de projets d’énergies bancaires. « Alors que 15 % de la population mondiale vit sur le continent, celui-ci devra supporter près de 50 % des coûts d’adaptation au changement climatique. En conséquence, ceci devrait avoir des impacts drastiques sur les dépenses consacrées à la santé, à l’approvisionnement en eau, à l’agriculture et à la foresterie, et ce, malgré la faible part de contribution de l’Afrique aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (moins de 4 %) » Note-t-il.