Les textes qui régissent la profession de Kinésithérapeute au Sénégal sont ‘’désuètes’’. Depuis la colonisation beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Les textes datent de 1953, et nous ont été légué par les colonialistes, depuis ils ne sont pas renouvelés. Il faut le toilettage et une contextualisation conformément à l’évolution de la société. Pour la seule et simple raison qu’ils existent aujourd’hui des masseurs ou masseuses qui ont été jusqu’en chine, au Vietnam, au japon entre autres localités réputées dans le domaine. Ces derniers ont subi des formations de plusieurs années et ont l’aptitude de pratiquer l’acte au même titre que les Kinésithérapeutes.
Il faut noter comme l’ a souligné Ndèye Fatou Béye, kinésithérapeute à l’hôpital pour enfant Albert Royer que la kinésithérapie n’est pas synonyme de massage . Le massage est un moyen qu’un kinésithérapeute utilise pour soigner. Pour une formation de deux ans après un diplôme d’informer d’Etat, ce n’est qu’un module de 20 heures. Les gens assimilent le métier de Kiné à du massage. « Ça va au-delà, C’est suite à des douleurs ou autres pathologies qui ont besoin de rééducation. Il existe cependant d’autres types de massages qui ont un objectif peut-être esthétique et c’est souvent le type de massage qui se fait dans les salons de massage. Ces salons-là n’ont pas d’agrément du ministère de la santé parce que qu’ils n’ont pas vocation de thérapie. Cette discipline est affluée au ministère de la santé et de l’action » dit la membre de l’association des kinésithérapeute du Sénégal.