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Actuellement au Sénégal, plusieurs dizaines de milliers de personnes risquent la famine. L’alerte a été donnée par jean Pierre Senghor, secrétaire exécutif du conseil national de sécurité alimentaire.Il explique qu’en période courante (octobre-novembre-décembre), la consommation alimentaire des populations est satisfaisante dans la majeure partie du pays. Aujourd’hui, sur les quarante-cinq (45) départements analysés, trente (29) départements ont une consommation alimentaire normale (phase minimale). Mais, quinze (15) sont en phase sous pression et un en crise.

« Dans los 15 départements où la consommation alimentaire est dite sous pression, Salémata, Birkelane, comme Louga, Vélingara, Ranérou, Koumpentoum, Saraya et Kanel, par exemple, les ménages arrivent à couvrir, certes, leurs besoins alimentaires, mais ne peuvent pas trop se permettre d’autres dépenses sans recourir à des stratégies d’adaptation, c’est-à-dire vendre un bien ou solliciter l’aide d’une connaissance ou d’un membre de la famille, plus nantie. Seul le département de Matam est répertorié en phase crise, à date. C’est à dire que 92150 personnes soit 111518 ménages auront besoin d’un appui rapide avant la fin du mois de janvier », indique Jean pierre Senghor dans les colonnes de L’Observateur.

Et d’alerter: « Si aucune action n’est prise en vue de juguler la question, le nombre de départements en crise passera à quatre (Matam, Ranérou, Salémata et Saraya) et le nombre de personnes affectées par l’insécurité alimentaire atteindra, voire dépassera le chiffre annoncé par le PAM. D’où la nécessité d’agir vite ». Il explique qu’un Plan national de Réponse sera soumis à l’autorité avant la fin de l’année.

L’Observateur

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