
Les prostitués opérant dans la zone veulent que les mesures prises par le propriétaire du périmètre interdisant l’exploitation aux orpailleurs soient levées. Depuis l’arrêt de l’exploitation de l’or dans ce périmètre, ces prostituées disent être privées également de leurs sources de revenues, car, expliquent-elles, leur business a été frappé par les mesures prises par le propriétaire de périmètre.
A l’instar des autres activités économiques, l’orpaillage à Tenkoto doit reprendre, plaident-elles. « Avant l’arrêt de l’exploitation, tout le monde se débrouillait et chacun gagnait quelque chose. Nous nous occupions bien de nos clients. Mais depuis que l’exploitation est arrêtée à cause d’un individu, nous n’arrivons plus à entretenir correctement nos familles », regrette une prostituées nigériane, sous le couvert de l’anonymat.