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Il est noté ces derniers jours des formes de violences perpétrées sur des femmes et des enfants. Suffisant pour que l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) exprime toute son indignation. Selon l’entité à travers un communiqué rendu public, « il s’agit de maltraitance d’enfants, d’abus, de violences policières sur des activistes, de viols et de meurtres. Le cas le plus récent et qui a suscité le plus notre amertume est le présumé viol suivi de meurtre de l’étudiante Seynabou Ka Diallo de l’UGB ».

Pour les femmes juristes, “cette situation choquante et inacceptable pour la société sénégalaise soulève la question du respect du droit à l’intégrité physique et à la dignité des femmes et des enfants ». Ainsi, l’AJS réaffirme l’impérieuse nécessité du respect et de la protection des droits de la personne humaine. L’association interpelle dans le même sillage l’État, en tant que premier garant des droits humains, sur l’urgence de renforcer la protection des femmes. Et d’appeler à « une application rigoureuse par nos juridictions des peines prévues par le code pénal. La tolérance zéro doit être de mise pour protéger les femmes et les filles d’une destruction physique et mentale qui parfois entraînent leur mort ».

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