La journée mondiale des Sages-femmes est célébrée tous les 5 Mai. Le thème « les chiffres parlent d’eux-mêmes, investissez dans les sages-femmes est choisi par la confédération internationale des Sages-femmes. Le Sénégal a ajouté un sous-thème, la santé de la mère et de l’enfant dans la pandémie de covid-19 qu’elle est la place de la sage-femme. Des milliers de sages-femmes sont sur le marché du travail. De très nombreuses jeunes, formées, qui disposent de diplômes d’Etat et qui sont aujourd’hui encore dans la précarité. Les raisons ? Elles ne sont pas recrutées ni dans la fonction publique, ni dans le secteur privé. Une grande partie de ces diplômés sont aujourd’hui dans des zones où la pratique est très difficile faute de matériel et de l’éloignement des zones parce que recrutées par des mairies où autres particuliers. D’aucuns sont même appelées, sages-femmes communautaires. Les situations sont très difficiles, ni eaux ni électricités, parfois, prises en charge par les comités de gestions des Postes de santé au niveau desquels elles évoluent. C’est ce qui justifie le thème de cette année selon la Présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’Etat. Bigué Ba Mbodji affirme qu’elles ont accepté de se rendre partout où un travail est disponible surtout, dans les zones où la maternelle et néonatale est en recul. La Présidente est revenue les préoccupations de la corporation, la situation des sages-femmes au Sénégal. En effet, par rapport au sous-théme démontre que les praticiens avaient des difficultés dans la pratique de leur profession, qui est d’aider les femmes de donner la vie en restant en vie. Il s’agit pour de manquements de matériels de protection pendant la pandémie, problème de la formation par rapport à la prise en charge de la femme, le problème de recrutement qui se pose tous les ans.