Une plateforme pour discuter de résilience des femmes lancé par la banque mondiale. Une conférence entre des femmes leader en Afrique a été le déclic. Une occasion pour Sophie Gladima pour plaider pour une baisse de l’électricité.
La ministre du Pétrole et des Energies du Sénégal Dr. Aïssatou Sophie Gladima plaide pour la réduction du coût de l’électricité. C’est un intrant très important dans la chaine de production des femmes entrepreneurs. Elle salue également la pertinence de partenariats durables et constructifs pour trouver des solutions concrètes répondant aux besoins exprimés sur le terrain. Le ministre s’exprimait pendant un séminaire en ligne sous le theme, la COVID-19, Révélateur de l’Incroyable Résilience des Femmes Africaines ». « La longue discussion a souligné l’engagement fort de la Banque mondiale aux côtés des Femmes Africaines mais aussi la nécessité de continuer cet échange pour faire avancer les grands chantiers prioritaires que sont l’autonomisation économique, l’accès à la santé, la préservation des droits et le renforcement des Africaines ». En effet, le Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana a entamé un dialogue fondateur avec 6 femmes incarnant la puissance et l’engagement des Femmes africaines. Il s’agit de l’icône de la musique africaine et ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, Angélique Kidjo, Dr. Diene Keita Directrice exécutive ajointe du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la ministre du Pétrole et de l’Energie du Sénégal Dr. Aïssatou Sophie Gladima, Hindou Oumarou Ibrahim, activiste tchadienne pour l’environnement et géographe l’auteure camerounaise lauréate du Prix Goncourt des Lycéens Djaïli Amadou Amal et l’ingénieure informaticienne nigérienne et co-fondatrice de WO’MEN Dev Rabiatou Harouna Moussa
Le Vice-Président a rappelé que « ce sont les femmes qui créent des opportunités pour tout le monde. Elles travaillent et assurent l’équilibre au niveau des familles et des pays mais le potentiel énorme dont elles disposent n’est pas transformé en véritable opportunité de développement ». Angélique Kidjo a appelé à agir en ouverture de la session : « Les solutions sont là. La COVID-19 nous apprend que le temps des paroles, c’est terminé, agissons ! Si on agit, en discutant avec les femmes, en amont de leurs problèmes et des solutions qu’elles ont, on avancera beaucoup plus vite ». Dr. Diene Keita Directrice exécutive ajointe du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dénonce l’accroissement des violences à l’encontre des femmes pendant cette pandémie. Pire, la pandémie a poussé les prestataires de soin à réduire leurs soins de santé. Le FNUAP a constaté une augmentation des grossesses précoces et des mariages d’enfants, des mutilations génitales féminines en plus de la perturbation de la planification familiale. Dr. Diene Keita lance un vibrant plaidoyer pour les femmes : « Nous devons travailler ensemble parce que notre engagement est axé sur les résultats et nous devons innover pour que la résilience puisse être maintenue ». Mme Hindou Oumarou Ibrahim, activiste tchadienne pour l’environnement invite partenaires internationaux à un changement de paradigme radical en considérant les femmes non plus comme des bénéficiaires mais comme des partenaires. Rabiatou Harouna Moussa ingénieur informaticienne et co-fondatrice de WO’MEN Dev rappelle l’urgence à combler la fracture numérique et démocratiser l’accès à internet alors que la pandémie a prouvé l’importance des solutions digitales. L’auteure lauréate du Prix Goncourt des Lycéens Djaïli Amadou Amal a mis sa prose au service de la cause des femmes du Sahel et fait écho au message de masculinité positive. L’auteure des « Impatientes » aussi tiré la sonnette d’alarme sur l’extrême vulnérabilité des femmes et des filles pendant la pandémie qui a vu une hausse du trafic humain pour des mariages précoces et forcés au Cameroun septentrional.