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L’Etat a amélioré le système financier pour mieux prendre en compte les jeunes et les femmes du secteur informel. Ces derniers n’ont pas pour la plupart, accès au système bancaire classique selon le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire.

 Le système bancaire classique ne peut pas absorber les jeunes et les femmes qui sont pour la plupart, dans le secteur informel, de l’entreprenariat.  C’est dans ce sillage que l’Etat du Sénégal a mis sur place, une politique   de microfinance adaptée spécifiquement à ce secteur. C’est pourquoi au-delà du système de financement décentralisé qui a plus de 3,5 millions de membres, il faut accompagner ces jeunes à travers le fonds nationale de la microfinance. Du moins selon le ministre de la microfinance et l’économie nationale sociale et solidaire.  L’idée est   d’améliorer l’offre de service financier ou non financier pour que l’accès au crédit soit plus allégé et plus adapté.  Cela, pour la relance de l’économie. Zahra Iyane Thiam Diop s’exprimait pendant une journée de solidarité organisé par les habitants des Sicap « Nous assistons ces jeunes à travers des formations, des encadrements mais aussi des solutions. C’est un important programme qui a fait plus de 20 focus groupes au niveau des Sicap. La neuvième édition avait comme particularité l’hommage rendu aux disparus à l’image de Mourchid Iyane Iyane Thiam Président de la commission nationale de concertation Croissant lunaire par ailleurs père du ministre et notable de la localité, ainsi que d’autres dignitaires des Sicap.  C’est une tradition qui cultive la paix et la solidarité. « Nous nous sommes rendus compte que le model de l’économie sociale et solidaire qui a mis en place des coopératives de jeunes peut contribuer à générer des emplois massifs au niveau des jeunes » a dit le ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire. Pour Zahra Iyane Thiam, il s’agit de booster les uns en terme de matériaux et les autres en fonds de roulement, pour voir qu’il y a de très bonnes initiatives qu’il faut mettre en œuvre pour que ce soit une bonne participation dans la politique d’insertion des jeunes.

Dans la même dynamique, elle souligne que les jeunes sont déjà dans l’entreprenariat et la solidarité à l’image des objectifs de développement que le Président de la République s’est fixé. Ils veillent   dans le cadre de la solidarité à la sécurité du quartier et aussi au développement. Cela à travers des focus groupe. Joko-jeunes interroge les jeunes sur les difficultés et sur les problématiques qui entravent leur bien-être. Aussi, nous appuyons en terme d’idées et de moyens pour un entreprenariat fructueux. Interrogé sur ses ambitions au niveau de la commune de Sicap-Liberté, le ministre souligne que ses ambitions pour sa localité et pour le pays, commencent par un engagement citoyen. « On a un engagement commun au niveau des Sicap-Liberté » a-t-elle dit. Quid d’une possible candidature au niveau de la Mairie, Zahra Iyane Thiam précise que, compte tenu de son appartenance à Benno Bokk yakar, il est très tôt de se prononcer sur la question. « Au Niveau de Sicap-Liberté, Santhie Séné Agne est le coordonnateur et la coalition marche bien, nous discutons entre nous.  Il existe toujours des diversités et des divergences en politiques mais, le moment venu, nous nous plierons à la décision de la direction » conclut-elle.

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