add share buttonsSoftshare button powered by web designing, website development company in India
April 26, 2024
0 3 minutes 3 ans

Un jeune homme de 24 ans a été condamné jeudi soir à 22 ans de prison par la cour d’assises de Haute-Corse pour le meurtre de son père. Il n’avait jamais exprimé de regrets, y compris pendant son procès.

Un jeune homme de 24 ans a été condamné jeudi soir à 22 ans de prison par la cour d’assises de Haute-Corse pour le meurtre de son père en avril 2017 à Ghisonaccia (Haute-Corse).

L’avocate générale avait requis 25 ans de réclusion criminelle contre Thomas Guidicelli, 24 ans, assurant que l’accusé n’avait jamais exprimé de regrets, y compris pendant son procès. L’accusé « a choisi en pleine conscience de tuer son père », a-t-elle affirmé.

Deux coups de fusil

Thomas Guidicelli, 24 ans, avait tiré deux coups de fusil au thorax et à la tête de son père, un agrumiculteur de 58 ans, au moment où celui-ci lui avait ouvert la porte de son domicile peu après 4 h 30 du matin le 9 avril 2017, après une soirée arrosée et une dispute avec sa petite amie d’alors.

Il s’était constitué prisonnier et avait conduit les enquêteurs sur les lieux où il avait abandonné l’arme. En garde à vue, le fils avait reconnu les faits, expliquant qu’il vouait une haine très forte à son père.

Les réquisitions ont choqué la défense du jeune homme qui les estimait trop lourdes. « 25 ans, c’est ce qu’a pris Jonathann Daval. Ça vaut autant pour celui-là ? ! », a ainsi demandé aux jurés Me Jean-Louis Seatelli, l’un des avocats de la défense.

« Tout ce qu’il m’a fait subir dans mon enfance »

Pour la défense, le jeune homme vivait mal le fait de ne pas être aimé par son père.

Pour l’accusation, il n’est pas l’enfant maltraité qu’il prétend avoir été.

À la fin des débats, Thomas Guidicelli a indiqué, d’une voix basse : « Je regrette d’avoir fait du mal à ma famille et à moi-même ». Plus tôt, il avait simplement dit à propos de l’origine de ses actes et parlant de son père : « Les raisons, c’est tout ce qu’il m’a fait subir dans mon enfance ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *