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En Libye, les désaccords se multiplient à l’approche de la date fatidique des élections générales prévues le 24 décembre. L’accord politique obtenu à l’automne dernier par le Forum national, réuni sous l’égide de l’ONU vise à permettre d’organiser des élections pour avancer dans le processus de paix et de stabilisation. Les désaccords se concentrent autour de la Constitution et du texte de loi qui va gérer ces élections. Certaines voix réclament un référendum sur la Constitution alors que le temps presse. Quand à la réunification des institutions souveraines, le blocage continue.

Le processus politique libyen entre dans une phase difficile. Les élections de décembre 2021 semblent de plus en plus compromises. Une conférence de Berlin II sera organisée le 23 juin pour remettre le dossier libyen sur les rails. Elle sera précédée par deux réunions importantes prévues à Tunis et au Maroc la semaine prochaine.

S’entendre

À Tunis, il va falloir s’entendre pour adopter un texte constitutionnel final qui sera proposé par la suite au vote des deux Chambres du Parlement.Quant à la réunion du Maroc, elle sera consacrée au dossier des institutions souveraines censées être réunifiées. Les divergences s’aggravent sur la désignation des directeurs de ces institutions.

Toujours pas de budget

Imad al-Sayeh, le directeur de la Haute commission électorale, met en garde contre un changement à sa tête durant « cette période sensible qui précède le scrutin, ce qui pourrait en impacter l’organisation ». D’autres difficultés entravent le travail de cette commission, notamment le déblocage des fonds. En effet, le Parlement n’a toujours pas voté le budget Dbeibah considéré comme le plus élevé dans l’histoire du pays, près de 94 milliards de dinars, soit l’équivalent de 180 millions d’euros.

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