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Davantage d’Américains risquent de mourir » du COVID-19 si l’administration de Donald Trump continue de bloquer la transition, dans un contexte d’aggravation de l’épidémie aux Etats-Unis, a déclaré lundi le président élu Joe Biden.

S’exprimant de son fief de Wilmington, dans le Delaware, le dirigeant démocrate a prévenu que les Etats-Unis s’acheminaient vers un « hiver très sombre » sur le plan sanitaire. « Les choses vont empirer avant de s’améliorer », a-t-il dit, en exhortant l’administration républicaine à informer son équipe de ses plans de vaccination.

Evoquant le refus de Donald Trump de reconnaître sa défaite à l’élection du 3 novembre – « J’ai gagné l’élection ! » a encore tweeté lundi le président sortant -, Joe Biden estimé que c’était avant tout une source d’embarras pour le pays, plus que pour sa capacité à préparer sa propre administration.

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont fait état lundi de 138.025 nouvelles contaminations par le coronavirus et 660 décès supplémentaires liés à l’épidémie au cours des dernières 24 heures.

Le bilan total aux Etats-Unis, pays le plus touché au monde par la pandémie, s’élève désormais à 10.984.398 infections et 245.470 morts depuis l’apparition du virus sur le territoire.

Joe Biden a rencontré lundi des PDG de grandes entreprises comme General Motors ou Microsoft et des dirigeants syndicaux en assurant que tous étaient prêts à coopérer pour relever l’économie américaine, tout en insistant sur la nécessité de vaincre au préalable l’épidémie.

Le candidat démocrate a également exhorté les élus du Congrès à adopter d’urgence un nouveau plan de soutien à l’économie frappée par la crise sanitaire.

Joe Biden s’est déclaré prêt à mettre en place une « structure fiscale plus juste » et à instaurer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure au niveau national, ajoutant que l’Etat fédéral ne signerait aucun contrat avec des entreprises qui ne fabriquent pas de produits aux Etats-Unis.

Le président élu, qui aura 78 ans le 20 novembre, s’est dit encouragé par les annonces récentes sur les candidats vaccins contre le COVID-19.

En cas de découverte d’un vaccin efficace, « je n’hésiterais pas à me faire vacciner », a-t-il dit.

« Une fois que nous aurons éteint ce virus et fourni un aide économique aux travailleurs et aux entreprises, nous pourrons commencer à rebâtir de manière bien meilleure qu’auparavant », a assuré l’ancien vice-président de Barack Obama.

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