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April 30, 2024
0 2 minutes 3 ans

La situation se détériore rapidement dans la province du Tigré, au nord de l’Éthiopie. Les troupes du gouvernement ont lancé une offensive mercredi 4 novembre pour reprendre le contrôle de la province sécessionniste. Depuis, toutes les communications sont coupées dans le nord. Difficile d’évaluer l’ampleur des combats. Le Premier Ministre, Abiy Ahmed, parle officiellement d’une guerre menée contre les autorités tigréennes. Vendredi 6 novembre, lors d’une allocution télévisée, il a franchi une nouvelle étape et a assuré bombarder la capitale provinciale, Mekele.

Des frappes aériennes ont été menées à Mekele et dans ses environs jeudi 5 et vendredi 6 novembre, et elles continueront, a assuré le Premier ministre Abiy Ahmed. Des attaques préventives, précise-t-il, pour éviter que les forces tigréennes puissent utiliser des pièces d’artillerie qu’elles ont subtilisées à l’armée fédérale.

Le Premier Ministre l’assure : les populations civiles ne sont pas visées. Pour échapper aux bombardements, il demande aux habitants d’éviter les rassemblements de masse. Il n’est pas certain que son appel soit entendu. Les télécommunications sont toujours bloquées au Tigré.

Aucune médiation possible entre les deux camps

Ces raids aériens montrent que le conflit est entré dans une nouvelle dimension. Des observateurs estiment que cette guerre peut être longue et sanglante. Le Tigré est la province la plus militarisée du pays, avec 250 000 hommes prêts à combattre.

Les deux camps ont ignoré tous les appels au calme jusqu’à présent, y compris ceux provenant des Nations unies. Avec cette allocution, Abiy Ahmed balaie pour de bon les efforts de médiation et indique que le second pays du continent est officiellement entré en guerre contre lui-même.

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